Le besoin en définitions rigoureuses de langages de modélisation métiers (LMM) croît avec la complexité du développement logiciel. L'ingénierie dirigée par les modèles (IDM), permet à des utilisateurs de définir la syntaxe de nouveaux langages à l'aide de metamodèles. Quelques approches proposent également des façons de définir la sémantique opérationnelle de ces langages. Ces approches permettent, en principe, l'exécution des programmes (modèles) et leur analyse formelle. Cependant, la plupart du temps, les analyses sont réalisées à l'aide de transformations de ces modèles vers d'autres langages, pour être exécutés (langages généralistes, type C par exemple) ou vérifiés (langages d'entrées de model checkers, de simulateurs, ...). En conséquence, ces résultats (un log de crash de programme, une exécution contre exemple provenant de la vérification d'une propriété par un model-checker, par exemple) peuvent ne pas être directement compréhensibles par les utilisateurs d'un LMM. Dans ce rapport, nous proposons une méthode formelle et opérationnelle pour exprimer ces exécutions en terme de syntaxe et sémantique du LMM initial.