Les applications scientifiques continuent de devenir de plus en plus complexes, par exemple pour améliorer leur précision en intégrant davantage de phénomènes à simuler. Par ailleurs, les infrastructures de calcul continuent leur rapide évolution. Ainsi, l'ingénierie logicielle devient un défi très important afin de permettre une facilité de développement, la portabilité des codes, et une maintenance acceptable tout en permettant de hautes performances. Les modèles de composants logiciels offrent une approche prometteuse en permettant de manipuler l'architecture logicielle d'une application. Cependant, les modèles existant ne permettent pas de capturer suffisamment les spécificités des ressources de calcul. Cet article propose un modèle de composant logiciel ''bas niveau'' (L2C) qui permet l'intègration native de connecteurs tels que MPI, la mémoire partagée ou l'invocation de méthode. L2C est destiné à être utilisé en tant que langage de sortie d'un ''compilateur'' (tel que HLCM) générant un assemblage d'une application spécifique à une machine et à une exécution. Cet article montre sur un cas d'étude typique de décomposition de domaines que L2C permet d'atteindre les même performances que les applications natives, tout en offrant des possibilités d'optimisation par rapport aux capacités des ressources.