Le projet LILAS : Living Labs et autres approches participatives appliquées à la recherche sur les multi-expositions environnementales et les risques chroniques
Résumé
Contexte :
Les sciences participatives en santé environnementale restent peu développées en France. Les objectifs poursuivis par les recherches en santé environnement (ex: estimer des expositions, évaluer des risques, tester des actions préventives) et méthodes employées sont variés. Les opportunités de plus grandes implications de la société civile et défis associés peuvent également différer à chaque étape de ces recherches. Ces aspects demandent à être mieux appréhendés collectivement. LILAS vise, en amont du développement de futurs projets de recherches participatives sur les multi-expositions environnementales, à 1) co-construire, entre chercheurs institutionnels et représentants de la société civile, une bonne compréhension commune des principales problématiques et méthodes de recherche en santé environnementale, de leurs enjeux, prérequis, forces et limites 2) identifier les bénéfices et points de vigilance liés à l’introduction de plus fortes dimensions participatives dans ces recherches.
Méthode :
LILAS a rassemblé une vingtaine de chercheurs institutionnels, académiques et représentants de la société civile intéressés par de multiples expositions environnementales (chimiques, radiologiques). Une recherche bibliographique a été initiée pour tirer le retour d’expérience de projets de sciences participatives à l’international. Plusieurs réunions ont permis d’identifier collectivement différents types d’études et de réfléchir sur les apports, limites et précautions méthodologiques relatifs à l’introduction de différents degrés de participation dans celles-ci. Une matrice d’analyse a été co-construite puis alimentée par les participants.
Résultats :
Pour différents types d’études (évaluations d’expositions multiples, identification de déterminants, tests d’interventions, développement de capteurs et applications, évaluations de risques sanitaires, études épidémiologiques, recherches expérimentales, études sur la santé des écosystèmes…), la matrice liste les bénéfices attendus pour différentes catégories de parties prenantes, les conditions méthodologiques (ex : contrôle des biais, puissance statistique) et contraintes associées, les avantages et limites relatives à l’emploi d’approches participatives ou plus “classiques”.
Conclusion :
LILAS a permis, par acculturation croisée, de poser des bases consolidées pour la co-construction de futurs projets de recherches participatives sur les multi-expositions environnementales.
| Origine | Fichiers produits par l'(les) auteur(s) |
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