Les surfaces implicites constituent un modèle séduisant pour la modélisation et l'animation d'objets de synthèse: le contrôle de ces surfaces à l'aide de primitives géométriques simples appellées "squelettes" permet une définition très intuitive des formes, qui peuvent prendre n'importe quelle topologie et géométrie. Des déformations locales ou globales sont facilement obtenues en changeant la position des squelettes ainsi que la manière dont ils sont "habillés" par la surface. Les autres avantages pour l'animation sont la possibilité de détecter et de traiter efficacement les collisions entre objets, et de modéliser des cas complexes comme un matériau déformable se séparant en plusieurs morceaux. Toutefois, pour demeurer un outil attractif, les surfaces implicites ont besoin de passer un nouveau cap : il s'agit de permettre la représentation de formes à différents niveaux de détail. Cette faculté, déjà acquise ou beaucoup étudiés pour d'autres modèles (maillages, surfaces de subdivision), permet de ne consacrer que très peu de temps de calcul à une surface n'occupant que peu de place à l'écran, tout en permettant une représentation très précise lorsque c'est nécessaire.